Evénement : Visite du chantier de l'ex INSPé et de sa recyclerie
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La visite de ce mardi 24 octobre a commencé dans l'amphithéâtre où les futurs professeurs avaient cours, jusqu'à l'été 2022.
Face aux gradins occupés notamment par nos partenaires, des élus et la presse, l'epfl du Dauphiné, la SAGES et la ville de Grenoble sont intervenus tour à tour pour raconter les partenariats et enjeux autour de ce projet.
Sur la photo, de gauche à droite :
Margot Belair, représentante de M. Piolle.
Laurent Amadieu, président de l'epfl.
Philippe Cardin, président de la SAGES.
Yann Mongaburu, délégué à l'urbanisme transitoire
Laurent Amadieu a expliqué en quoi cette intervention est emblématique de ce pourquoi l’EPFL a été créé. Il s'agit bien ici de faire la ville sur la ville, de retricoter l’urbain. Et ce, en parfait alignement avec sa philosophie de frugalité foncière :
- Une gestion économe de la ressource foncière (mobiliser un espace déjà urbanisé)
- Un processus de déconstruction sélective et le remploi de matériaux
- L’ouverture à l’urbanisme transitoire, l’optimisation de l’occupation temporaire
L’epfl donne à une entreprise locale, Convercycling TP, l’opportunité de se faire la main sur la déconstruction sélective avec un chantier test. Nous sommes dans la préfiguration d’une nouvelle manière de déconstruire, avec l’optique de la préservation des ressources dans un monde toujours de plus en plus contraint et où l’inflation ne cesse d’augmenter.
A noter également que 5 emplois ont été créés en local pour ce projet de recyclerie (chantier + magasin).
L’epfl du Dauphiné se veut ambassadeur de ce type de démarche.
Laurent Cardin a rappelé la raison d'être de la SPL SAGES : l’outil de la Ville de Grenoble et des collectivités de la Métropole pour aménager, réaménager, la ville.
Dans la réalisation des projets urbains des collectivités, la SAGES intervient opérationnellement après l’epfl, porteurs de fonciers, pour viabiliser, commercialiser les terrains, réaliser les espaces publics. La collaboration des 2 structures est illustrée ici dans le développement de l’EcoQuartier Flaubert de la Ville de Grenoble.
Aujourd’hui, l’epfl porte le foncier de l’ancien ESPé (IUFM), le déconstruit, le valorise avec le ré-emploi. Demain, un nouveau quartier aménagé par la SAGES.
Entre-temps, un projet d’occupation transitoire innovant sur la partie Sud du site est mis en œuvre par la SAGES à la demande de la Ville de Grenoble en collaboration étroite avec l’epfl, propriétaire de l’ensemble du site.
Margot Belair a confirmé que le ré-emploi fait partie des ambitions de la ville et plus particulièrement sur l’EcoQuartier Flaubert.
La Ville de Grenoble prévoit sur ce site un nouveau quartier de logements construits autour d’un parc public, dans l'optique d'un urbanisme favorable à la santé.
En attendant cet EcoQuartier, la Ville de Grenoble a décidé d’ouvrir au public les portes des bâtiments hors chantier avec un projet d’occupation transitoire innovant de 4 ans (2023-2027) : La Correspondance.
Yann Mongaburu a complété en expliquant que la Correspondance est un projet d’Urbanisme transitoire avec, au programme, un tiers-lieu regroupant dans un même espace plusieurs activités complémentaires (culturelles et sociales, sport, alimentation…). L’objectif est de créer un lieu convivial et ouvert sur le quartier.
Le projet de La Correspondance est géré pas la SAGES en collaboration avec l’epfl, propriétaire, et est animé par la société Pali Pali.
Les associations s’installent déjà depuis quelques jours comme Retour de Scènes et Le Comptoir des Arts qui utilisent l’ancien logement du gardien comme bureaux et espaces de stockage ; les collectifs CNous et les Big Bangs Ballers qui utilisent le gymnase ; et Elefan qui a commencé ses travaux pour son supermarché collaboratif qui doit ouvrir mi-novembre.
Il a précisé que d’autres porteurs de projets s’installeront sur le site d’ici le printemps.